Nous étions le 31 octobre et je peux l’affirmer sans nul doute car j’avais entendu à l’épicerie une dame parler qu’il y aura plein de petits monstres dans la rue ce soir prêt à marcher des kilomètres pour quelques bonbons. L’avoir entendu dire ça m’avait fait paniquer, mais elle m’expliqua les rituels d’Halloween, bien qu’elle trouvât cela étrange que je ne connaisse pas cette fête à mon âge, et cela me sécurisa. Ce n’était que des gamins à la recherche de friandises pour carier un peu leurs petites dents. Je put alors sortir de l’épicerie avec mes nombreux sacs et fis un détour dans un petit magasin sur le coin de la rue pour acheter quelques friandises. Pour les distribuer aux enfants? Évidement que non ! C’était que pour moi et moi seul! Parler de cette fête m'avais eÉvidemment que non ! C’était que pour moi et moi seul! Parler de cette fête m'avait envie d’y goutter car oui jusqu’à ce jour je n’en avais pas encore eu la chance. Bon d’accord, j’ai dit que pour moi, mais je pourrais bien en donner quelques-uns à Jessie si cela lui permettrait de m’aimer un peu plus que Pile Poil et qu'Iago. Ces deux-là se mettent toujours dans mon chemin quand il est question de Jessie. Il a aussi ce mec appelé Aladdin que je n’ai jamais vu, mais dont Jessie parle trop souvent à mon goût. Il doit être minable comme tous les autres! Quoi moi, jaloux et amoureux? Peut-être…

Après d’être enfin arrivé au ranch de Jessie, je ne me dirigeai pas vers la maison, mais plutôt dans l’écurie où il y avait de nombreux chevaux et avec qui j’aimais bien discuter. Ils ne me contredisaient jamais et me croyaient dur comme fer quand je disais que j’étais Pégase, un superbe étalon et que j’avais sauvé le monde à maintes reprises. J’appelai Jessie haut et fort sachant qu’elle serait probablement entrain de panser une de ses pouliches. Étrangement, je n’entendis pas un seul son. Les chevaux étaient eux aussi très calmes ce qui n’était pas normal. Je me contentai simplement de m’assoir dans une grosse botte de foin et j’ouvris mon sac de jujubes pour en manger quelques-uns. Le sommeil me gagna et je finis par m’endormir dans le foin et en échappant mon sac et tout son contenu au sol.

Le vent se mit à fouetter mon visage et les portes de l’écurie se mirent à claquer à plusieurs reprises, ne laissant que quelques millième de seconde entre chaque. Grelotant, à cause de l’hiver qui se mettait en place, je me levai et me dirigeai vers les portes qui j’avais cru barrées en arrivant. Les alentours étaient calmes et inquiétants, mais tout était normal pour moi. Je vivais en banlieue de New York et je pouvais même dire à la campagne alors le silence interminable était devenue une habitude. J’entrai ensuite à l’intérieur de la maison par la porte arrière et je fus surpris de ne pas entendre de bruit. Il y avait quelqu’un dans cette maison qui avait l’habitude de ronfler et là c’était le plat total. J’allai même jusqu’à vérifier s’ils étaient dans leur chambre, mais elles étaient vides. Cela me fit un peu angoisser puis me rappelant que c’était Halloween, ils s’étaient sans doute dit qu’ils iraient fêter ça à la ville.

Je pris la voiture et la démarrai pour aller à New York espérant en trouver l’un des trois. Comment me diriez-vous? La ville est tellement grande et tellement populeuse! Eh bien en allant dans les endroits qu’ils fréquentent le plus souvent. Par contre, plus j’avançais vers la ville et plus je trouvais qu’il y avait quelque chose d’inquiétait. La cité qui était en fait aussi vivante le jour que la nuit semblait tout simplement endormie. Les rues étaient extrêmement sales et elles étaient vides. Tout était gris et il restait que quelques néons en train de mourir ici et là. Les immeubles étaient en piteux état, en fait plus qu’à l’habitude. On aurait pu dire qu’il avait eu un terrible tremblement de terre pour faire des dégâts aussi énorme. Je finis par sortir du véhicule pour mieux voir les dommages et ne pris pas la peine de le barrer, me disant être le seul ici.

Je marchai au beau milieu de la rue contournant les décombres puis hurla s’il y avait quelqu’un. Ouais bon. Je suis peut-être égocentrique, mais j’aime bien être avec quelqu’un! De toute façon, s’il n’y aurait personne, je ne pourrais pas parler de moi. Je fus soulagé quand j’entendis me répondre même si je me trouvais sujet à un danger puisqu’il avait une arme à la main.

''Si je sais ce qui s’est passé? Eeeuh non du tout! Je viens tout juste d’arriver dans la ville, je vis à l’extérieur… Heeeu … le truc que vous tenez, vous pouvez le serrer?'' dis-je en gesticulant un peu paniqué

L’homme qui se trouvait devant moi me semblait terriblement vieux. Sans doute pas aussi vieux que Zeus, mais tout de même il ne m’avait pas du tout l’air en forme et prêt à courir un marathon comme moi. Il devait avoir environ 50 ans ? Ce n’était pas très sage pour un homme d’âge mûr de sortir à cette heure! Il devait même être armé car il n’était pas capable de se défendre avec ses poings, c’était triste à voir.

''Vous savez, il n’est pas prudent de sortir dans les rues à cette heure-ci pour votre âge! Vous devriez être couché ou bien en train de faire des mots croisés avec une bonne tasse de tisane''

L’homme qui se trouvait devant me gueulait littéralement dessus … Je restai là troublé et en ne sachant pas quoi faire. Plus le ton de sa voix augmentait plus mes pieds, que j’avais encore du mal à contrôler, décidaient de s’éloigner. Il était tarer ou quoi?! Je voulais seulement lui donner un conseille! Je n’en donnerai plus si c’est pour me faire hurler au visage comme ça! C’était très offusquant pour moi! Je fronçai les sourcils et mes yeux tournèrent au bleu marin tellement la rage montait en moi, mais je n’eus pas le temps d’exploser car le prénommé Basil s’éloigna en me disant que si je ne voulais pas de son n’aide qu’il vaudrait mieux pour moi de rester ici. Il était plus fou que je le croyais! Moi resté ici? Seul? Dans la rue? Et quoi encore? Me mettre à chanter de l’opéra?

Le voyant l’éloigner de moi, je me dis à courir derrière lui et je finis par le rattraper. Je tenais ses vêtements pour ne pas le perdre et je regardais autour de moi la bouche grande ouverte. Tout me semblait morne et gris. Avant je n’aurais pas trouvé cette vision étrange puisque quand j’étais un cheval, j’avais une vision en noir et blanc. Les couleurs sont quelque chose de tout nouveau pour moi, comme la parole et me déplacer sur deux pattes… Jambes. Toujours en continuant de regarder les boutiques qui me semblaient familières, je fonçai brusquement dans quelque chose. Je sursautai et mon cœur sembla s’arrêter pour quelques secondes quand je vis Basil en face de moi. Non il n’était si laid que cela, enfaite il était bien conserver pour son âge avancé, c’était simplement que je ne m’attendais pas de le voir là. Vous me demandez pourquoi? Eh bien j’en ai aucune idée.

Le supposé détective s'était arrêté pour quoi au juste? Quand il se mit à parler, je pris son chandail beaucoup plus fermement et je me cachais à moitié derrière lui puis leva légèrement la tête pour mieux observer la scène. Ah tiens! Une femme semblait être là accroupie près d'une poubelle et je pouvais même l'entendre se plaindre. Lentement, je sortis de la protection rudimentaire que je m'étais fait puis je me dirigeai vers elle en lui parlant lentement pour ne pas l'effrayer.

''Madame...? Je .. Je ne nomme Ryan... Vous allez bien...?''

Ryan était le nom que je m'étais donné en rencontrant Jessie. N'étant plus capable de faire confiance aux gens depuis ma rencontre avec Erwan, je tente de cacher ma véritable identité. Il y a que trois personnes dans ce monde qui connaissent mon vrai nom. Roxanne, Minnie et Erwan... Personne d'autre ne le saura j'en fais le serment! Enfin, plus je m'approchai de la femme qui me semblait tourmentée, plus sa respiration devint calme. Ça y était, mon approche fonctionnait. Enfin c'est ce que j'ai cru durant un bref instant car quand je fus à proximité de l'inconnu et que sa peau était à la portée de mes doigts elle se retourna violemment vers moi ce qui me fit bondir et je m'éloignai.

La femme continuant à bouger de plus belles, elle se mit à gratter l'air de ses ongles jaunies et me fixa avec ses yeux exorbités. Un grand frisson de terreur me transperça la poitrine qui qui se sépara en deux pour se placer dans ma tête et dans mes jambes. Au commencement, mes jambes devinrent comme de la guenille et je voulu hurler tellement j'avais peur, mais je restai pétrifié. C'est un peu plus tard, après d'avoir analysé la situation que j'eus comme réflexe de donner de bon coup de pied sur la poubelle qui écrasa la femme. Elle ne bougea plus par la suite. Craignant tout de même qu'elle se mette à ramper vers nous, je pris la manche de ma nouvelle connaissance puis je la tira plus loin dans Time square.

Le coeur battant, je tentai de retrouver ma respiration après de m'être arrêter vers un petit café que j'avais l'habitude d'aller durant mes journées de congé. Je regardai l'homme puis essayant de formuler un phrase orthographiquement correcte, je replaçai mes bouclettes blondes qui s'étaient emmêlées les unes dans les autres.

''C'était ... C'tait quoi ça??!''

Une brûlure intense arriva dans mon bras telle une morsure infectée de venin puis des petits picotements et des engourdissements dans tout le long de mon bras. J'arrêtai de replacer mes cheveux puis je me tournai pour faire dos au détective et pour mieux voir ce qu'il se passait avait mon bras. À la lumière des lampadaire quasiment presque tous éteint, je pus voir un gros cercle rouge autour de mon poignet avec quelques petites entailles ici et là. Cela me semblait comme une morsure d'un animal. Je fronçai les sourcils. C'était la dingue qui m'avait fait ça? Tentant de cacher ma blessure, je rabattis les manches de mon polar sur mes poignets puis me retourna vers Basil.

''On fait quoi maintenant?''

[HJ]: Je m'excuse pour le retard! D: